Konnichiwa! Je me présente "je m'appelle Henri" Non je déconne, je vous ai déjà fait le coup tout à l'heure, un peu de sérieux maintenant. Après avoir quitter ma ville pour aller étudier le japonais à Bordeaux, prenant ma passion pour l'Asie et le Japon très au sérieux je suis partie à Poitiers pour un BTS Tourisme parce que... Et ben louper des examens ça arrive. Me voilà donc en pleine vie active et de retour dans cette belle ville qu'est Bordeaux. Bref! Comme ça, on dirait pas hein mais je ne pense pas être madame tout le monde alors si vous le voulez bien je vais approfondir tout ça. J'ai un style vestimentaire peu commun , mélangeant l'emo, le rock, quelques code du metal mais je peu aussi faire dans la simplicité... Parfois... Ah, cela commence déjà à vous faire peur? Pourtant ce n'est que le début mes amis. La musique que j'écoute va de paire avec mon style: principalement du metal, du rock ainsi que leurs dérivés ou encore de la musique japonaise, coréenne parfois un peu de rap et quelques chansons françaises. J'aime et m'intéresse aussi beaucoup à l'art, compose des poèmes à mes heures perdues, mais attention, mes mots risquent de vous bouleverser et vous faire réfléchir. Je suis aussi passionnée par les modifications corporelles en tout genre. Mis à part cela, je suis quelqu'un d'assez (beaucoup trop) timide au premier abord, mais pas associable non plus hehe. Enfin, je déteste la violence, sauf quand il s'agit de musique bien sûr... Je pense être quelqu'un d'assez ouvert d'esprit, quelqu'un qui ne va pas vous juger sans vous connaître mais quelqu'un qui a aussi ses petits moments de folie. Cependant j'apprécie la solitude de temps en temps, cela me permet de me retrouver parfois me remettre en question, ou encore de m'échapper de la réalité et de rêver un peu, partir dans un autre monde, mon monde. Rêver de liberté, de tolérance et de compréhension dans ce monde à l'esprit fermé, l'esprit sadique, l'esprit jugeur mais surtout l'esprit dévastateur. Rêver d'originalité, de réalisme dans ce monde fade, où tout se ressemble. D'un endroit où les gens seraient simplement eux-mêmes, sans artifices et sans masque. Un meilleur monde que celui dans lequel nous existons tout simplement, meilleur que cette brutale réalité que vous ne voulez pas voir en face. Alors je m'évade à ma façon, transportée par les mélodies et paroles des chansons que j'écoute en boucle je m'imagine ce monde merveilleux tout en essayant de vous faire ouvrir les yeux à travers mes paroles ou la vie d'une terrienne parmi tant d'autres. Je m'avance peut-être, souvent je compare la vie à un jeu du type survival. Certains vont parler d'Utopiste. Oui, c'est ce qu'on appelle une rêveuse à plein temps, c'est mon métier tout simplement. Ou du moins une partie de ce métier. Une grande rêveuse qui va vous faire partager son histoire à travers ses écrits, quelques chansons et photos en espérant qu'un jour vous comprendrez, et que cette planète aille mieux. Bien bien bien, par quoi peut-on commencer lorsque l'on a énormément de choses à dire ? Ah! bien sûr par le début pour ne pas changer des autres histoires m'enfin il faut bien commence quelque part alors, c'est partit. Imaginez, une forte douleur dans le cœur, imaginez que vous portez un poids énorme sur vos épaules, que vous êtes seul en ce monde, que personne ne vous écoute, que personne ne vous voit... Bienvenue dans le royaume des doutes et de la souffrance. Enfin ma souffrance (peut-être la vôtre aussi?). Me voilà donc perdue, dans notre monde à l'esprit trop étroit. Mon quotidien se résume alors aux insultes et aux critiques en pleine figure, arrivant comme des flèches en plein cœur qui me détruisent petit à petit à coup de doutes, de honte et de peur. C'est dur quand on a que 13 ans vous savez? Notre âme est encore très fragile, ce mental d'acier n'est pas un don c'est à nous de le construire petit à petit. Mais pour le moment mon esprit est en train de craquer, j'aimerai pouvoir extérioriser cela, pouvoir me libérer de cette douleur insupportable. Je ne me sens pas à ma place, j'ai juste envie partir, partir loin et ne plus jamais revenir tout recommencer. Seulement la seule destination à laquelle je pense en ce moment c'est le ciel. Alors oui je sais, beaucoup de gens disent que le suicide est pour les lâches, que l'on abandonne le combat mais à ce moment précis, je pense au contraire qu'il faut du courage pour se donner la mort car nous n'avons plus la force de se battre, parce que l'on est simplement à bout mais c'est aussi très dur de se l'avouer. En tout cas moi ici je n'y arrive plus, je ne tiens plus, et par-dessus tout, ça ne fait qu'empirer. Je n'ai plus aucune confiance en moi, je fais tout de travers et blesse le peu de personne qui sont à mes côtés, alors pourquoi rester à pourrir ici? Citez moi une seule raison de ne pas passer à l'acte. La roue a enfin fini par tourner après deux ans de combat et c'est maintenant avec regret que je repense à cette période de ma vie, pour le moins marquante. Bien sûr il y aura toujours une partie de ce passé encré en moi et ce même sentiment de ne pas être à ma place dans ce monde. Néanmoins j'ai trouvé une raison qui me permet de tenir: Les voyages. Un rêve, le mien. Désormais mes pensées ne se préoccupent plus que de toutes ces magnifiques destinations, tellement d'endroits à découvrir. Un grand changement d'air c'est tout ce dont j'ai besoin pour réparer toutes ces blessures. Je commence alors à transcrire mon imagination sur le papier, à mettre des mots sur ce rêve! Changement de thème, un nouveau chapitre, une lueur d'espoir. Au fur et à mesure que les paysages défilent devant mes yeux, à chaque nouveau texte, mes sombres idées s'éclipsent. Je crois que je commence à aller mieux, du moins il me semble. je ne ressens plus cette honte, la douleur d'autrefois se calme peu à peu, je peux à présent respirer. Difficile a expliquer et, je suppose encore dur pour vous d'imaginer ce sentiment mais, c'est ça fait du bien de se sentir vivant! Alors un petit conseil, faites en sorte d'apprécier la vie que vous avez. Rendez la unique, on en a qu'une ne la gâchez pas bêtement..Je me rend compte à présent de tout ce que j'aurai manqué, je n'arrive toujours pas à croire ce qui m'arrive, c'est magique. L'espoir me revient... Comme si on m'avait rebranché pour me redonner de l'énergie. Je suis là, je rigole, je m'amuse, je profite de tous ces bons moments que la vie nous offre. Mais surtout je suis maintenant fin prête à affronter cette vie, ce mental d'acier dont je vous parlais à commencé à se forger, si bien que je peux maintenant assumer pleinement qui je suis je peux enfin m'exprimer, penser librement. "Librement" oui c'est ça, je suis libre, libre de vivre ma vie comme je l'entend et non pas comme tout le monde voudrait qu'elle soit. Je crois que j'ai enfin retrouvé une vie "normale" du moins pour moi et, pour l'instant. Depuis, tout allait pour le mieux, j'avais retrouvé confiance en moi, je ne me souciais plus des critiques, j'étais heureuse et puis d'un seul coup: BAM Haha: l'amour arriva, tout mignon tout beau. On pourrait en parler durant des heures tellement ce jeu d'acteur est bon mais disons seulement qu'après avoir connu ce qui ressemble au bonheur absolue, la douleur est revenue à la charge. Une douleur que je ne connaissais pas encore mais qui m'est si familière à présent. Cette douleur constante que l'on ressent quand une personne chère à nos yeux nous manque. Je la connais à présent dans les moindre détails et le plus triste est que je finie par m'y habituer. On dit souvent que l'amour rend aveugle, et bien c'est la triste vérité. Oublier la douleur en pensant à l'être aimé, sorte de contradiction puisque c'est lui-même qui génère ses deux sentiments. Il n'empêche que quand l'espoir est là, l'espoir qu'un jour la personne reviendra, que ce manque sera enfin comblé,c'est ce sentiment qui prime sur tout autre état d'âme mais c'est aussi celui qui fait le plus mal puisque l'on sait pertinemment que c'est un espoir perdu et pourtant c'est nous qui alimentons cet espoir. Plus le temps passe et plus la douleur se fait ressentir. Je me vois replonger dans le chaos. J'essaye de m'en sortir, en vain. L'amour est là, dans mon cœur et y reste bien accroché. Je ne sais plus quoi faire, je ne sais plus quoi penser, je dois avouer que je n'était pas du tout préparer à ce genre de douleur. J'aimerai oublier tout ça, toute cette histoire, l'effacer de ma mémoire et continuer ma vie. Ah oui, c'est vrai on oubli pas le passé..C'est bête.. Comment ai-je pu croire une chose pareille après avoir vécue une enfance comme l mienne. Tirailler entre le cœur et la raison, lequel écouter ? On ne peut sans doute pas choisir, seul le temps est capable de nous le dire, il faut donc attendre. Attendre que le temps passe, attendre l'avenir. Mais peut-être ne viendra-t-il jamais ? Trop de questions qui restent sans réponses, je me laisse sombrer petit à petit je n'arrive à penser à rien d'autre qu'à cette douleur, toujours présente malgré le temps qui défile. C'est peut-être ce qu'il me fallait. C'est même surement ce qu'il me faillait. Encore un peu perdue, je repense encore à tous les bons moments que j'ai eus malgré tout, enfin, ceux-ci sont vite confrontés à la réalité. Son visage et ses paroles sont en train de s'effacer, l'espoir que j'avais aussi. Tous ces mots se retournent contre moi et me font l'effet de couteaux plantés en plein cœur. Le temps a enfin parlé. Le temps a fini par passé, son visage est bien rangé dans un coin enfouis dans ma mémoire ; mais l'amour est coriace et refait surface. Et moi qui vient juste de me rétablir je suis trop faible pour réagir, je retombe dans le piège... L'amour n'a pas changé ses habitudes, tout est comme avant : un petit temps de bonheur et puis vient la douleur. Je le savais, pourtant je suis retourné au point de départ, au bord de cette chute vers la vérité. A croire que la vie est une interminable boucle de répétition ; ou est-ce l'amour qui a gagné et me condamne à subir ses horreurs encore et encore ? Telle est la question. Mon cœur est comme prisonnier de ce sentiment, la blessure s'est ré-ouverte et la douleur est même plus grande. . Le temps c'est de la patience, le tout c'est de savoir attendre. La preuve, avec le temps les sentiments partent, et je sais de quoi je parle! Le seul sentiment qui règne en ce moment est la haine. Oui, la haine. L'amour a commis une erreur, les répétitions ont bugué et la réalité a fini par se montrer bien plus tôt que prévue. Ce fut un tel choc que l'amour n'a pas résisté, mon cœur a fini par exploser faisant ressortir toute cette haine accumulée en moi depuis le début. Bon, si vous en êtes arrivés là, vous devez sûrement vous dire que je suis trop conne, que ce n'est pas possible, que c'est complètement débile comme histoire.. Vous avez peut-être raison, mais cette histoire est bien réelle et aussi futile soit-elle, je me devais de la partager.Je continue tout de même à observer ce monde et découvre avec peine toutes les horreurs, les jugements qu'il peut faire sans forcément connaître la ou les raisons pour lesquelles certaines personnes sont comme elles sont. La réalité a finie par se montrer, en effet, sous son mauvais jour comme à son habitude malgré de petits moments agréables, la réalité m'est apparue plus féroce que jamais. Je me rend compte que même les proches ne sont parfois pas ce que l'on croit. C'est dur de voir un proche te trahir comme cette personne l'a fait envers moi surtout quand on sait de qui il s'agit. Je me suis mise à me poser beaucoup de questions, je me suis remise à douter de moi car je ne comprenait pas cette réaction, je ne la comprend toujours pas d'ailleurs. Je ne pense pas l'avoir blessé, je ne lui ai jamais fait de mal si ce n'est être moi-même. Peut-être que c'est ça qui la dérange? Ou le fait que je sois heureuse malgré toute la douleur que j'ai enduré, qu'à chaque coup de couteau je suis revenue plus forte encore. Et je me perds encore à essayer de comprendre, de trouver des réponses qui n'en valent même plus la peine. J'essaie tant bien que mal de vivre avec, mais c'est plus facile d'ignorer quand les critiques viennent de personnes que l'on ne connait pas parce que quoi que je fasse, elle fera toujours partie de ma vie. Et croyez moi, elle me le rappelle assez pour que je m'en souvienne, que je la remarque. Mais bien sûr en toute innocence, elle se fait passer pour la victime et me fait porter le masque de la méchante de l'histoire mais toi et moi on sait que c'est faux et pourtant tu persistes encore et toujours à croire que tu n'en a jamais marre. mais je ne céderais pas à tes caprices, tu m'entends? Je continuerai de me battre pour qu'enfin tu puisses réaliser qu'il n'y a plus aucun espoir pour toi, pour que tu ouvres enfin les yeux afin que tu puisses voir ce que tu es devenue, si pathétique. Alors je continue de vivre d'ailleurs je ne suis pas la seule à avoir percé le secret de la vie, on est encore en minorité mais on a compris comment cela fonctionne et je pense qu'on se bat tous à notre manière pour le montrer au reste du monde, qui, quant à lui, a peur de voir la réalité en face et préfère garder son masque. Continuer de faire semblant, de faire comme si de rien était en se fondant dans la masse pour ne surtout pas être mis à l'écart car il sait que ces moutons seront sans pitié. Alors par manque de courage, il devient un mouton lui aussi. Et en attendant que les gens veuillent bien changer d'opinion je tente également de savoir qui je suis réellement. Je sais que je ne suis pas comme eux, je l'ai compris depuis bien longtemps mais cela ne me suffit pas, ne me suffit plus. J'ai besoin de savoir quels sont mes objectifs, de connaître mes limites pour pouvoir tracer mon chemin à travers cette tempête. J'apprend à me connaître chaque jour en même temps que j'apprend à connaître le monde. Avec le temps qui passe, je pense m'être trouvée aujourd'hui. Toujours pareille en apparence, je garde mon style, quoi que j'ai un peu vieilli, je reste la même dans le fond, mon esprit a juste évolué et certaines choses sont venues compléter ce q'il manquait pour faire de moi ce que je suis. Mes opinions se forgent en même temps que ma carapace de protection pendant que j'observe le monde. Je continue mon combat avec en guise d'arme une feuille un stylo et des paroles. J'ai trouvé la vrai raison qui e tient ici et ce n'est rien d'autre que d'écrire tout ça, d'écrire les atrocités du monde, dénoncer ces horreurs dans une forme plus poétique comme une sorte de témoignage de ce qu'est la vie sur terre à mon époque et le rêve de voir ces injustices disparaître un jour, le rêve de toucher le monde en plein cœur, que mes mots leurs parlent et qu'ils cessent enfin de faire semblant. Et puis pourquoi essayer de rendre ce monde meilleur, ensemble. Utopiste? Oui, c'est une partie de mon métier, mais réussir à faire ressentir au monde ce que l'on ressens, où qu'il puisse s'identifier ça c'est un vrai challenge et c'est pour cela que je me bat aujourd'hui alors quoiqu'il arrive je ne baisserai plus les bras, et je continuerai, parce que j'en ai besoin pour survivre, pour laisser une trace de ce monde, parce que peut-être que ça aidera et surtout parce que c'est ce que je suis. This is who I am, Laetitia 24 ans utopiste et écrivaine. ( Non en fait elle est réceptionniste... Mais chut! Il faut pas le dire!)